De profits insensés en pertes abyssales
Il aura donc suffi d’une courte semaine
Pour que depuis New-York s’étende la gangrène
Comme trainée de poudre aux finances mondiales !
Comprendront-ils un jour, avant l’issue fatale,
Tous ces grands argentiers et autres capitaines
D’un monde financier aux poches toujours pleines
Que nous en avons marre de leurs sombres cabales,
Excédés par leur fric, trompés par les refrains
D’oracles et augures aux auspices sereins !
Victime expiatoire des grands krachs boursiers,
Le peuple qui voit fondre le fruit de son labeur
Pourrait un jour prochain soudain se réveiller
Et faire rendre gorge à tous ces prédateurs !
Septembre 2008