Oui maintenant je sais, je sais qu’on n’sait jamais...
A dit bien avant moi Jean Gabin Moncorgé !
A ceux qui font la gueule, m’accusant de plagiat,
Je réponds, pour un vers n’en faites pas un plat !
Jusqu’à l’âge de dix ans dans les jupes de maman
C’est vrai qu’on ne sait rien, enfin rien d’important,
Et puis les années passent, on arrive à vingt ans
On a changé de jupes mais que sait-on vraiment ?
Belle période de la vie ces Vingtièmes Conquérants
On se croit immortel mordant à belles dents
Les pommes de l’Amour sans trop savoir pourtant
Que demain les Trentièmes seront pour les enfants
Et puis c’est l’apogée, Quarantièmes Rugissants !
Ceux là sont arrivés on ne sait pas comment
Entre métro, boulot, autres emmerdements
Et les mômes toujours là, avec papa, maman !
Puis les tempes grisonnent, élément perturbant,
Annonciateur d’un cap, Cinquantièmes Bedonnants !
Et ça tourne si vite qu’on ne sait pas vraiment
Comment les Soixantièmes nous ont fait grands-parents !
Après faut pas rêver, Septantièmes Flageolants
Et sans jamais savoir ce qu’il reste comme temps
Ce qui est pour beaucoup fort démoralisant !
Pour parler de la suite je reviens dans dix ans...
...Pourquoi pas après tout de l’immortalité
Car maintenant je sais ! Je sais... qu’on n’sait jamais !
Août 2007 JCJ