Ce Pablo pique...
ah, sophistique,
quand tu nous tiens...
Ce Pablo pis
qu’assauts tangos mélancoliques
bande au néant son archet rut...
Il, langoureusement, danse.
A Pablo le danseur qui pense
préfère la peau
de braséro
ticket tout chaud
des romantiques du bandjo.
Liveur est le danseur
de tangue haut
ébats grisants
et bas glissants
Ce Pablo tord
sadique,
des tables aux torts
mélancoliques,
des corps bancals
à mine de plomb
eux rient, les pauvres,
décor cassé tordu mâché
plié comme un origami.
Ce pas beau plie lassos
en fait détresses bien nattées.
Ah, ce Pablo...
Quel pique l’a mouché ?