Nous voyageons ensemble,
Elle se dit que les âmes n’ont pas de couleur,
Je pourrais être un frère, une sœur,
Et si nos langues s’assemblent,
Elle se dit que les âmes n’ont pas de couleur,
Je pourrais être un frère, une sœur,
Et si nos langues s’assemblent,
Les mots ouvrent un nouveau monde,
Et je sens bien ses bonnes ondes,
Qui glissent sur moi comme un rayon,
Réchauffe ma peau de ses haillons,
Et je sens bien ses bonnes ondes,
Qui glissent sur moi comme un rayon,
Réchauffe ma peau de ses haillons,
Je ne sais pas si j’ai la force et le désir,
Chacun porte son fardeau et le traîne,
J’ai peur que son histoire m’entraîne,
Dans les tourbillons des vils plaisirs,
Chacun porte son fardeau et le traîne,
J’ai peur que son histoire m’entraîne,
Dans les tourbillons des vils plaisirs,
Elle a quitté l’adolescence,
Trop tôt pour perdre son innocence,
Je vois une femme et ses yeux noirs,
N’ont pas les larmes du désespoir,
Trop tôt pour perdre son innocence,
Je vois une femme et ses yeux noirs,
N’ont pas les larmes du désespoir,
Donner la vie parmi tant d’autres,
Sera dès l’aube sa promesse,
Les passeurs d’âmes en détresse,
Seront ce soir encore des nôtres.