La tête est vide, le cœur aussi.
Mais l’envie est là, bien au chaud.
C’est un musicien bien assis,
Attendant un instrument, le plus beau.
Une patience entêtée circule en lévitation.
Elle provoque un tirage dans la cheminée.
Des neurones aux synapses sans détermination,
Cherchent l’énergie largement disséminée.
Ainsi en est-il du bateau ivre.
Il a perdu le Nord dans les courants.
Il cherche un objectif afin vivre
Une aventure qui lui donnera de l’allant.
Mes vers ne parlent de rien qui vaille.
Ils chantent à tous les vents qui passent.
Les idées sont absentes de la bataille,
Qui ne sait même pas pour qui elle fracasse.