Le jour où sonnera l’heure de l’échéance
Je ne veux pas penser… Putain, si j’avais su !
Alors que je savais, comme tant de faux culs,
Toute la misère, la faim et la souffrance…
Je ne veux pas songer, moribond en partance,
Pourquoi n’as-tu rien fait pour ces hommes déchus,
Pour tous ces miséreux avec tes beaux écus
Auxquels tu as toujours prêté trop d’importance
Pour finir dans un trou, habillé de sapin !
Quand la Mort surgira, puisque c’est le destin,
Je veux pouvoir dire, la regardant en face,
Allons-y, je suis prêt, j’ai rempli mon contrat,
J’ai fait ce que j’ai pu à ma petite place,
Allons-y sans regrets… Salut et Adieu-vat !
Juillet 2008