Si je vous écris aujourd’hui, Amis
C’est que vous me dites triste.
Je pourrais faire comme si...
Aux autres, j’envoie des photos,
De ces mascarades, des sourires figés ;
Je me refuse à vous trahir.
Réjouissez-vous Amis,
Si je vous écris, je m’écrie,
C’est que mon cœur bat.
Même si je vous peine,
Sur vous je sais pouvoir compter.
Vous ne me lâcherez pas la main,
Toujours me direz qu’il y a demain.
Quand parfois j’oublie la vie,
Me ramenez à votre réalité.
Réjouissez vous Amis,
Si je vous écris, je m’écrie,
C’est que mon cœur bat.
A votre contact, liane de vie,
Je redescend de mes poèmes,
Ces îles par trop bohèmes.
Je condescend à survivre.
Je sens de loin votre chaleur.
Sur mon âme fatiguée, soufflez !
Réjouissez vous, Amis,
Si je vous écris, je m’écrie,
C’est que mon cœur bat.
Vous faites mal au cœur endormi,
Comme des doigts gourds s’éveillent.
Pourtant, sans cesser, réchauffez,
Semeurs de poussières de vie.
N’êtes vous pas fatigués de me patienter ?
A toujours des raisons réinventer...
Je me saigne au fil perdu de ma vie.
Goutte à goutte, elle part coûte que coûte !
Alors, quand l’heure sonnera,
Je ne vous dirais pas « au revoir »
Si je pense Adieu...
Quand je serai fatigué d’ espoir,
Réjouirez vous, Amis,
Au jour du grand Départ,
Mon cœur ne battra plus que par vous.