La battue se termine.
L’animal
Essouflé est prêt à se livrer
A la meute enivrée
Par l’odeur de fatigue que la forêt rumine
Entre les buissons d’églantiers.
Hubert l’impénitent sonne cor de basset
Et la brume abandonne
Ses derniers remparts gris au cuivre qui résonne
Jusque dans le regard de la bête blessée.
Il n’y a pas de haine dans cet affrontement
Sauf la gueule des chiens
Dont la salive traine le long des chemins
Cristallisée déjà dans le soleil levant...
Soudain entre les bois
Du grand cerf affolé
Se dessine une croix..
Hubert l’impénitent la laisse s’échapper...