Je n’aime pas vos portes closes
Quand il me faut vivre dehors,
Ces barbelés, ces miradors,
Nés de vos peurs, de vos psychoses.
Je ne viens pas voler vos roses
Mais simplement, c’est là mon tort,
Je fuis la faim, voire la mort,
Qui jalonnaient mes jours moroses.
Je suis l’Afghan qu’on ne veut pas
Ou l’Africain dans bien des cas,
Quoi qu’il en soit, de pauvres types
Que vous jetez, tambours battants,
En oubliant vos grands principes
Ainsi que vos beaux sentiments…
Mai 2009