C’est vrai, je suis rétifAux obsédés du culteQui manient l’adjectifComme on manie l’insulteEt qui prient pour votre âmeD’un air apitoyéTout en matant les femmesEt lorgnant leur fessierDevant les bien-pensantsJamais je ne reculeProtégeant mon séantDe peur qu’ils ne m’acculentDans mes retranchementsFussent-ils les derniersPas de renoncementsQu’ils gardent leurs deniersQu’on soit mangeurs d’hostieOu grand buveur de bièreQui n’a jamais commisMe jette la premièreC’est là que l’on finitIrrémédiablementQu’on ait le "cul béni"Ou qu’on soit mécréantSi je crie "Oui mon dieu"La sainte périphraseLevant les yeux aux cieuxC’est lorsque vient l’extaseMais ce n’est nullementPour étaler ma foiPas plus qu’évidementClaironner un "J’y crois"Malgré tous leurs bons motsIls n’ont pas eu mon âmeJe l’ai gardée au chaudPour l’offrir à ma dameDéesse s’il en futPardon à l’éternelJ’offrirai pas mon culA leur septième fiel
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Septième fiel
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