Loin des villes, bercé par la mère nature,
Un arbre, une rivière et je sens que renaît,
Autour de moi la vie, le souffle de l’air pur,
Et pourtant l’amertume a gagné tous les fleuves,
Car le monde saigne,
Quand la mer pleure le mal dont on l’abreuve,
Rouge, des blessures meurtrières,
Vert, des coupes forestières,
Noir, du gazole sur les dunes,
Trop de besoins pour une terre si fragile,
Trop de profits aux saccages inutiles,
Ternissent la belle image de la planète bleue.