Les cauchemars se ramassent à la pelle
Oh merde ! Comment pourrais-je oublier ?
Les maldonnes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi.
Oh merde ! Comment pourrais-je oublier ?
Les maldonnes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi.
Sonne la nuit, sonne l’heure,
Le téléphone, je demeure,
Posté comme un garde, un chien marron,
Devant la niche béante où dort son pognon.
Toutes les obscénités, stars, matous-vus,
Ont de la poudre coincée dans leur nez tout morvu.
Le téléphone, je demeure,
Posté comme un garde, un chien marron,
Devant la niche béante où dort son pognon.
Toutes les obscénités, stars, matous-vus,
Ont de la poudre coincée dans leur nez tout morvu.
Sonne la nuit, sonne l’heure,
Abel Gance, je demeure,
Agrippé aux draps roses de ton satin froissé
Où nos corps morts – han ! – se sont tant dévissés.
Sur grand écran jauni, devant moi, meurtre flou,
Avachi comme un gland, comme un grand chantre mou,
A humer les limites sud de la glace pillée,
Jambes, corps, cul, tête, membres épars, miellés.
Abel Gance, je demeure,
Agrippé aux draps roses de ton satin froissé
Où nos corps morts – han ! – se sont tant dévissés.
Sur grand écran jauni, devant moi, meurtre flou,
Avachi comme un gland, comme un grand chantre mou,
A humer les limites sud de la glace pillée,
Jambes, corps, cul, tête, membres épars, miellés.
Sonne la nuit, sonne l’heure,
Robocop, je demeure,
Vengeur de ces minutes, perdues, trop fragiles,
Moments sans toi, minuscules, futiles.
Je gerbe les limites des déserts de sable,
Engoncés, enfoncés, sous leurs vagues minables.
Inspectés, prenez-moi et virez-moi d’ici,
Je ne veux plus crever qu’aux tréfonds de mon lit.
Robocop, je demeure,
Vengeur de ces minutes, perdues, trop fragiles,
Moments sans toi, minuscules, futiles.
Je gerbe les limites des déserts de sable,
Engoncés, enfoncés, sous leurs vagues minables.
Inspectés, prenez-moi et virez-moi d’ici,
Je ne veux plus crever qu’aux tréfonds de mon lit.
Sonne la nuit, sonne l’heure,
Canal Plus, je demeure,
Crypté comme un message trop souvent écouté,
Qui n’a plus rien d’amour que ces mots répétés.
Balancez-moi bien vite avant la pourriture,
Balancez-moi, vous dis-je, dans une benne à ordures,
Que je puisse conquérir le sol sous vos pieds,
Comme – Garçon ! - Un autre vers avarié.
Canal Plus, je demeure,
Crypté comme un message trop souvent écouté,
Qui n’a plus rien d’amour que ces mots répétés.
Balancez-moi bien vite avant la pourriture,
Balancez-moi, vous dis-je, dans une benne à ordures,
Que je puisse conquérir le sol sous vos pieds,
Comme – Garçon ! - Un autre vers avarié.
Sonne la nuit, sonne l’heure,
Neige d’écran. Oui ! Je me meure…
Neige d’écran. Oui ! Je me meure…