Monsieur Delannoë, rendez-nous s’il vous plaît,
Nos vieilles pissotières qui nous rendaient service
Dans les rues de Paris sans devoir rien payer.
Que l’on fût grand vizir ou agent de police,
Chacun avait le droit de faire prendre un peu l’air
A son moineau d’Paris.., c’est vrai Monsieur le Maire.
De nos jours c’est fini ; point d’euro ? pas de pisse !
Monsieur Jean-Claude Decaux avec ses édifices
Demande au tout venant de s’acquitter sur l’heure,
D’un pisse-droit hygiènique, pour qu’il n’y ait point d’odeur..
Un comble me direz-vous si j’en crois Vespasien,
Or que constatons-nous ? Cela ne sert à rien.
Paris fleure bon la pisse car tous les pauvres gens,
Qui n’ont pas dans leur poche de monnaie trébuchante,
N’ont plus d’autre ressource que de pisser au vent !
C’est ainsi que depuis, des odeurs fort méchantes,
A tous les coins de rues nous chatouillent, c’est malin !
Pour cause d’impôt de pot..non payé, le tarin
Rendez-nous, s’il vous plaît, Monsieur Delannoë,
Les pissotières du temps du bon vieux père Noë !