Sur la mer
(Rondeau redoublé en alexandrins)
Sur la mer un départ quand le quai en partage
Fait sillon d’une vague et marée dune-Mère
Ses enfants sur la côte au devoir de cet âge
Seront large et détroit au savoir estuaire
Sous le bleu l’horizon s’ancre au toit de la terre
Naviguer par grand vent à deux pas d’un lieu sage
Découvrir dans le port un moment l’éphémère
Sur la mer un départ quand le quai en partage
Tant la quête de l’homme aux confins du rivage
Interpelle le phare initié de lumière
L’océan s’entrevoit et alors un mirage
Fait sillon d’une vague et marée dune-Mère
Les voiles dans la nuit en effleurent Cythère
Le sable pour le temps le corail pour un gage
La vie sachant l’envie de tout imaginaire
Ses enfants sur la côte au devoir de cet âge
La frontière a nommé une ville au suffrage
Aborder par l’essence et présent au plus clerc
Apprentis moussaillons érigeant les cordages
Seront large et détroit au savoir estuaire
Faïence d’aurore instruira le puis vers
À venir par grand banc au parfait de l’adage
De mémoire nantie elle fera l’hier
Manuscrit d’un hunier dévoilant son corsage
Sur la mer un départ...