Tes yeux sont un lac d’or,
Dans les remous duquel, par la magie des corps,
Epuisé de nager, sur ta peau, je m’endors,
Arrimé à ton port …
Tes lèvres insatiables
Jouent l’ultime prière et boivent la secousse
De la vie que je donne ; tes lèvres sont si douces
Qu’on les croirait de fable.
Tes seins sont à gravir,
Tes reins sont Niagara,
Ta bouche est piranha,
Ton rire est à ravir !
Que te dirai-je encor ?
Le ciseau de tes jambes coupe mon cœur en quatre,
Le rubis qui scintille au plus chaud de ton âtre,
Vaut du monde, tout l’or.
Toutefois, quel dommage
Qu’un dieu malicieux, jaloux de ton image,
Ait égaré jadis, au bord de ton berceau,
Ton cerveau !
Décembre 2004
Plom plom plom ... )