Tic-tac faisait la grosse horloge de la gare
les voyageurs courraient pour ne pas être en retard
Mais le train ne s’est plus jamais arrêté
Dans l’attente, Les voyageurs se sont transformés
En statues de marbre sous l’immense verrière
Certaines pleurent des larmes de pierre
D’autres s’ouvrent aux plaisirs défendus
Devant des dieux armés d’arcs tendus.
Trois étrangers, du bout du monde, sont venus
Ils regardent d’un oeil morne ces corps charnus
Sur les côtés des tableaux sur les murs, accrochés
Dans la pénombre pour ne pas user leur beauté
C’était une jolie gare, c’est devenu musée
Un des plus beaux de Paris, il s’appelle Orsay
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Cela n’est sûrement ce qui est arrivé mais au bout, il y a un hommage aux arts