Quand on ne peut plus guère se retourner
Quand on a vraiment tout essayé, vécu
Quand on a compris pourquoi l’on est né
Quand par les peines on est usé, vaincu.
Quand on sait où se trouve le précipice
Quand toutes solutions ont été essayées
Quand la vie est fade, faute d’ épices
Quand les bons souvenirs sont balayés.
Quand des joies vous faites le compte
Quand d’espoirs, laissés pour compte
Quand les autres croient que tout est fini.
Bien plus m’en faut pour désespérer
Ma voix reste forte, pour vitupérer
Au diable, je t’envoie, aux gémonies.
Mon heure bien sûr viendra
Les armes déposerai
Chèrement ma peau vendrai
Patience, tu attendras.