Un soir d’orage d’épaule nue
Dans ce village méconnu
Au creux d’un ciel chargé de noir
Surgit au loin un vieux manoir
Les ombres géantes
De mes blessures béantes
S’étirent dans la pénombre
Leurs longs regards sombres
Pénètrent mes sens
De leur troublante indécence.
La pluie joue du tambour
Sur les pavés de ce vieux bourg
Des parfums d’eau
Montent en crescendo
Les éclairs allument les étoiles
Et esquissent une toile
La pluie est revenue
Sur mes épaules nues
Pour inonder mon corps
De ses gouttes en accord.
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Un soir d’orage
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