Une page lente à s’ouvrir.
Une autre langue plus dense
vagabonde entre les blancs.
Sarabande sur le clavier
les signes se dérobent.
Ta main palpe
pétrit.
Tu plonges vers l’intime.
Tu ne crains
ni troubles ni boues profondes.
Ta main veut dominer
tes doigts déclinent un chant
où sève et sang s’enivrent.
Des mots s’éveillent
telle une forêt primitive.
Tu touches l’insaisissable
peut-être...