Ici bas, il est une race
Qui se fait un plaisir malin
Envers nous pauvres malandrins
A nous récurer la carcasse
Saisissant tout ce qui dépasse
Ils vont mater sous votre lit
Chassant la moindre économie
Jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus trace
Le cœur aussi froid que la glace
Ils se saisissent du piano
De votre chaîne stéréo
Fouillant jusqu’à votre besace
En faisant fi de vos menaces
Ils vous plument comme un poulet
Allant même jusqu’à racler
Petites cuillères et sous-tasses
Cachés derrière leur cuirasse
Ils sont fiers d’être des huissiers
Contents de leur joli métiers
Mais moi je leur laisse la place
Je n’implorerai pas leur grâce
Je foutrai le feu au piano
Je balancerai mon frigo
Mes fauteuils et ma table basse