Que l’on soit optimiste ou bien sombre cassandre,
Homme sans vanité comme pétri d’orgueil,
A moins d’avoir choisi de n’être plus que cendre
Il nous faudra demain habiter un cercueil.
Me sachant éphémère avec une âme à rendre
Tant m’insupporterait quelque faux-cul en deuil
Et portant au pinacle un très cher Alexandre
Qu’il me semble grand temps d’éviter cet écueil.
Quand bien même à ces us sans ferveur je me plie
Je ne suis pas de ceux qu’un silence humilie
Vous dispensant ainsi de fourbes oraisons.
Ultimes volontés d’un vieux loup solitaire,
Fidèle compagnon de mes quatre saisons,
Dont, cher ami lecteur, te voici légataire …
Octobre 2013