La lumière s’éveille arpège d’insolence
Tambour des ombres qui craignent
Et se terrent,fantôme de silence
Des oiseaux se mirent dans le vide
La nuit les effraient ,leurs cris désolent
Les astres qui s’honorent d’un défilé
Orchestré par des lucioles enfarinées
Musique interférente ,les cors vocifèrent
Ecarlates,réjouis,les trompettes s’abusent
Nuisances,chœurs affolés des muses
La lumière tamise les médisances
Elle s’éveille zigzaguant dans les nuées
Fascinante chorale égarée dans les dunes
Piano hilare qui tape ses notes,furieux
Dans un abîme d’incongruité ,qui fuit…
Vers les lacs violets terre de nos lunes
Raymonde verney