Antoine de Bourbon, Duc et Prince consort
De France et de Navarre, au cœur d’une bataille
A l’entour de Rouen, haranguait la piétaille
Quand un pressant besoin décida de son sort.
Empêtré dans l’armure, et bien sûr sans renfort,
De la maudite brague il trouve enfin la faille
Quand atteint par un tir d’arquebuse il défaille
Avant l’instant béni que méritait l’effort.
Il y perdra la vie et malgré la victoire
C’est ce triste avatar que retiendra l’Histoire
Car à périr ainsi nous n’en eûmes point cent…
Entre mille autres traits de la gent pamphlétaire
On doit cette épitaphe au cynique Voltaire…
Ayant vécu sans gloire, il mourut en pissant !