L’horloge du temps égrène les jours, les nuits frelatés
Un regard fixé au mur qui s’écaille en pleurs
Des sentiers fatigués grenaillent des pensées
Des mains nouent les années relues avec lenteur.
Des rides acérées sur son front, dans son cœur
La face chiffonnée tel un vilain brouillon
Il somnole le vieux sur des draps de pâleur
Laissant un court instant le temps et ses saisons
Sur le marbre tâché repose le papier
Il l’écrivit ce jour d’une main qui décline
Tout à côté du verre, dernières volontés
Et la vie s’éteint soufflée entre les lignes.