Les maux ont un soleil
Il n’est point de malheur à quitter le délice
De votre âme venue du tréfonds du passé
Que je sais retrouver à l’heure de l’abysse
Pour rêver au bonheur d’un envol endiablé.
Le silence a son mur et l’absence sa route ;
Les maux ont un soleil qui saupoudre son or
Sur les songes obscurs en signant leur déroute
Les dénudant du gris qui entrave leur sort.
Ô secrètes pensées ! Osez que je divague
Permettez à ma peau de danser sur les mots
En valse de frissons, que sans l’âme je vague
Sur l’océan du soir sans un noir oripeau.
Il n’est plus merveilleux qu’une paupière close
Où sommeille l’espoir d’un matin étourdi
Quand le chant de l’oiseau caressant l’aube rose
Ouvre un pan d’horizon sur un jour adouci.
© 2017