Le ciel en son infortune
Brille de nuages enfouis
Au cœur de dérives lunaires
Les battements d’ailes d’une libellule
Ces infimes passantes de la vie
Indiquent le paisible
Comment ne pas suivre le vent
Cet ami du jour à nu
Offert au cœur des ans
Le sillage de l’étang
Au bas de nos promontoires
Evacue les mots les plus lents
Plus loin
Juste une flottaison de pierres
Navigue entre les barraux
La libre circulation de l’eau
Epouse les rives d’un sang sépulcral
Palpitant aux fleurs
Ces boutons d’or d’une autre saison
Epurés de confitures et de chansons
Sans tache ni goût de fiel