Le soleil arrive dans l’heure
Pour la douceur d’un ciel d’avril,
Calme, déjà beau, et tranquille.
Seuls, des oiseaux se font chanteurs.
Sont-ils cependant isolés,
Ces moineaux du petit matin,
Entre les arbres aériens
Et le vent discret jumelé ?
Des lumières au loin sur l’ombre
Eclairent des instants café
Dans le déroulement des fées
Et la primauté de grands nombres.
La ville, au bord de son réveil,
Affleure en harmonie de roses
Et de belles couleurs écloses
Dans les jardins nus à merveille.
A la gare, des voyageurs vivent
Leur dimanche clair à la lueur
D’un premier rendez-vous d’humeur
Avec l’aurore aux teintes vives.
Sans croissant de lune au journal,
Leur cœur se serre à l’habitude
De retrouver les latitudes
D’un intime épris d’idéal.
Une fillette sur le quai,
Tenant la main de son grand-père,
Semble dire à toutes les mères
Que ses larmes sont sans délai.
Et dans la course de trains fiers,
Où se creusent les circonstances,
Eclatent des sanglots instenses
D’un sommeil court et sans lisière.