On se va chacun à tout jour d’un pas pressé
Chercher sur le monde méthodique de la vie
Ce courir incessant vers la sereine bonne heure
Pourquoi la vouloir au fond d’un avoir peur
Effrayé de ne point la voir là qui fidèle surgit
Comme une douceur façonnée sur visage de paix
La mer de votre vie se rage dépassée
Le vent claque son écume sans raison
Il tumulte la plage de votre sage esprit
Toutes heures passent d’aise sans survie
Il n’est qu’arnaque quand de crues satisfactions
Le soleil vous tend sa main sans productif effet
Mais quand atteindrais-je la bonne heure
Mes désirs je voudrai les laisser meurtris là
Ne plus exiger que ma pensée débonnaire
Cause l’insupportable sur ce long chemin
Vous savez ! Celui de la vie de ma vie, ô rachat
Comme amant frivole qui vous offre belles fleurs
Alors je voudrai simplement que la vie soit ma vie
Cette vie du monde où rien ne puisse vous déranger
Où l’eau pure se cascade limpide au chaque jour
Pour abreuver mes espaces fragiles sans détour
Pour qu’à l’unisson des temps faibles, des temps musclés
Elle ne connaisse les carrefours des doutes maudits
Alors il sera bona hora , cet instant de l’instant d’ heure
Celui qui câline votre vie sans vous offrir sauvages soucis
Ceux qui vous tendent comme vipère mors de malheur
Venez ! Rentrez dans ce monde où la morsure n’est plus Faveur
Aussi vivez la simplicité où le désir restera éternel au maquis
Quand douce plaine de votre âme se voit là réciter bonheur
Votre monde ne sera ni plus beau ni moins beau, il sera beau
Car rien ne vaut ce simple qui n’offre résistance à l’artifice
Quand vos bonnes pensées ne peuvent comme fleurs se faner
Quand vos désirs ne seront plus que des sourires adossés
A la beauté de votre vie qui ne doit être un vulgaire sacrifice
Oui ! Ici débarrasserez votre vie de sa besace du malheur au sitôt
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