J’aimerais m’en aller un jour de grand soleil,
Ou pourquoi pas mon dieu sur un rayon de lune,
Lorsque les korrigans danseront sur la dune.
Me reposer enfin dans un dernier sommeil.
Les chants me guideront pour traverser la brume.
Les larmes et les pleurs empliront l’océan
Sur lequel voguera cette barque d’antan
qui laisse sur les flots un sillage d’écume.
Le sablier du temps à jamais arrêté,
Alors me reviendra ce goût d’éternité.
Quand je retrouverai le pays de mes pères
Où le souffle des vents fait chanter les ajoncs.
Je danserai sur l’eau, oubliant les repères
En serrant sur mon cœur la clé des horizons.