Ceux que j’aimais plus que jamais
Mon inconscient est venu promener mon souvenir
Les tristes nuages voulaient de leurs ombres le soutenir
Prés de ce lac dormant comme placide mort sur l’avenir
O que saine harmonie cette paix
Mon rêve dansait avec les fantômes venus au bal
Les arbres glissaient, patinaient légers sans égal
Comme joyaux d’or et d’argent au parfum sentimental
Ô que douce affection cette tendresse
Les nénuphars en duo racontaient le bonheur
En écho Le vent sur les roseaux cantonnait saveurs
A ce monde d’hier pour charmer toute sa candeur
Ô que vierge innocence cette bonté
Des profondeurs remontaient les reflets d’idéaux
Que l’éternité jamais ne pourrait garder en faux
Quand un conscient se prend à voir leurs mille mots
Ô que sages paroles cette réalité
La grande vallée à récupérer les eaux du décor
Elles ont dévalé limpides les monts encor et encor
Pour laisser trace afin de retrouver leurs trésors
Ô que gaie piste cette découverte
Il est temps qui n’efface invisible le temps
Quant une âme cherche le vu comme mendiant
De ces visages perdus dans le repos éblouissant
Ô que merveilleux paysage cette vision
Soudain les fantômes se sont levés pour lui dire
Merci de te pencher sur notre tranquille avenir
Nous n’aurons de cesse toujours de t’appartenir
Ô que précieuse volonté cette illusion
On se souvient d’hier, au départ on jetait l’aussière
Vous leviez l’ancre, voyage vers l’éternelle rivière
Et la corne du vent se signait d’un dernier adieu solidaire
Ô que longue odyssée cette espérance
Un conscient alors est venu se souvenir : Ils étaient
Oui ils étaient ceux que j’aimais plus que jamais
Ils sont là sur mes yeux pour les venir ici fréquenter
On s’offre à notre moral pour ne jamais avoir à nous quitter
Ô que douce admiration cette dévotion
Ô mes aïeux, mes amis perdus je vous aime, vous aimerai
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