Voici la brume matinale printanière,
Qui envahit les recoins de mon cœur,
Je me réveille dans les bras de ta beauté,
Je te reconnais ô toi,
Dans le tendre frémissement des feuilles,
Dans le chant matinal des oiseaux,
Dans les premiers rayons timides du soleil,
Dans la silhouette gracile des femmes,
Dans le regard rieur des enfants,
Au doux palpitement de mon cœur,
Au bout de la prière du matin,
Un cri se términant en soupir,
S’échappe alors de ma poitrine,
Percée par ton amour :
"Ya allah" ô seigneur,
Comme une douce mort en toi,
Le caché et l’apparent,
J’ai pris naissance,
Comme ce doux matin de printemps,
Aux arbres fleuries,
Chaque parcelle de la création,
Divise mon cœur,
Qui ne voudrait penser qu’à toi,
Tu t’es emparé de ma raison,
De ma vue,
De mon ouie,
De mon esprit,
De mes entrailles,
De tout moi même,
Je me suis égaré,
Dans ton éxtraordinaire beauté,
Je ne sais plus où est ma place,
Dans l’océan de la passion,
On m’a conseillé,
De cacher mon secret,
Mais le débordement des larmes,
A tout dévoilé,
On a alors accusé mon amour d’imposture,
Pourtant,
Mon insomnie,
Mon chagrin,
Ma tristesse,
Mon amaigrissement,
Ma pâleur et mes larmes,
Témoignent de la sincérité de ma passion,
Si l’on me réclame le droit de cet amour,
Je suis le pauvre,
Qui n’a rien à lui,
Ni sur lui,
Demain en rendant l’âme,
Je voudrais que l’on me brûle,
Et que l’on confie mes cendres,
Aux quatres vents,
Ainsi disseminées dans l’immensité,
Du cosmos,
Chaqu’une de mes parcelles,
Ira raconter aux étoiles,
L’histoire d’un de ces amants,
Martyrs de l’amour,
Dont la vie n’a été,
Qu’un corps mort,
Un cœur ravi,
Une âme brûlée,
Un doux calvaire.
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"Sors en totalité de toi pour l’Amour de Dieu et Dieu sortira entièrement de Lui-même pour l’Amour de toi...ce qui reste alors c’est l’Unité simple."
JOHANNES ECKHARDT