ETE SOURNOIS
L’aube frôle une nature épuisée
Tenue d’EVE, paupières froissées
Soupirs, ses pas salvent la fraîcheur
La fée perlée ondoie sa langueur
Le matin incisif, de l’aube se démet
La chaleur s’engouffre par le vantail
Le soleil exulte il débute ses méfaits
Des molécules poussiéreuses se frayent
Un passage, sueur déployée ,se hissant
D’envergure sur des sièges éjectables
Le vent officie dans les coulisses haletantes
L’air se cabre et rêve d’une mer déroulant
Ses vagues fraîches, caresses de sirène
Ondines solitaires baillant les fonds marins
L’été sournois atterre notre univers
Au loin déjà on entend bruire le tocsin
raymonde verney