En suivant le chemin qui s’offrait à mon cœur
J’ai marché chaque jour en découvrant la vie,
Rien n’a manqué je crois sur la route suivie.
J’ai aimé cet endroit où je trouvais refuge.
Le jardin généreux, avocats, hibiscus,
Le chat et les oiseaux, oranges et papyrus.
Les petits-déjeuners des dimanches matins,
Les rayons du soleil inondant la terrasse,
Il faisait bon flâner, oubli du temps qui passe.
Demain n’existait plus, seul comptait le présent.
Joie et complicité effaçaient la douleur.
Instants privilégiés, était-ce le bonheur ?
Il me reste aujourd’hui tant d’images paisibles
Réduisant à néant la peine et la souffrance
Que j’ai le sentiment d’effleurer mon enfance.