J’ai tapé le carton
Ce dimanche matin libéré d’obligations j’au tapé le carton
Installe comme de coutume, prince sur mon grand balcon
Mes amis étaient passés et nous fûmes quatre compagnons
A jouer dans un silence d’or et nous avons frôlé la déraison
Nous n’étions pas pressés j’ai entamé un autre carton
J’ai armé mon fusil jusqu’à la toute dernière munition
Ce fut le péril subtil et hâbleur, de ma première reddition
Mais en ce jour de vendredi treize je n’avais pas d’illusion
Puis revenu dans mon beau quartier j’ai tourné en rond
En repassant allégrement content sous le joli petit pont
Qui longe silencieux et potelé les vils derniers bas fond
De notre magique et estimée belle cité de la côte d’Oléron
Cela m’a permis attendri d’ouvrir le grand carton
De mes œuvres originales stockées fières tout au long
De mon l’armoire du temps d’avant ; au bord du plafond
Souvent je les montre avec orgueil à mon bon patron
Quelquefois concentré et gai il me passe un carton
Ce n’est pas un expert il ne joue pas mieux, allons !
Il pense, s’assure : Il va me laisser gagner, alors pardon !
Je ne serai jamais dans l’insidieuse débâcle un capon
A mon retour, empressé nous avons fait un carton
La chambre n’était pas apprêtée, pourquoi pas le salon
Je puis vous assurer vraiment ce n’est pas du bidon
Mais le jeu rare d’un dévouement au culte de cupidon
De tous ces cartons nous n’en retiendrons : Que c’est bon !
On trouve dans ces jeux furibonds toujours un vrai rebond
Qui vous incite implacable et passionné d’être canon
Pour vous éviter l’ennui de rester accroché au turlu-pimpon
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