Un conte
Est tout ce qu’il y a de plus simple
Voire simpliste
Comme la fable sa cousine
Il peut être facétieux,merveilleux
Met en scène des fées et des lutins
S’adresse le plus souvent
A des enfants ou des ignorants
Ma vie à moi
S’adresse à moi même
C’est un conte introverti
Au plus haut niveau
De l’éxpression humaine
Au delà de la métaphore
Et même du sens
Au delà aussi d’une illusion
Devenue réalité
Et d’une réalité devenue illusion
Aussi loin que les mots peuvent aller
Car au delà ne s’entend que le silence
Dans chaque mot est donnée une leçon
De naissance et d’anéantissement
Sous les formes parfois les plus brutales
Et même les plus obscènes
Chaque jour l’évidence quotidienne est boulvérsée
Elle s’incline devant son contraire
Elle ouvre la porte à l’inaccèptable
Et à l’incompréhensible
Au chaos du cœur et de l’ésprit
Aller parfois,non sans vertiges
Au bord de ce gouffre de l’incompréhensible
Et se laisser entrainer
Dans cet abime qui peut être une montagne
Ou cette chute qui peut être une élévation
Loin d’une vie devenue
Hymne à l’accaparement
A la précipitation
A la destruction des heures de vie
Par le souci de trop les remplir
Dans un temps de surface
D’arrogance,d’égoisme
Et de l’oubli de l’être
Rien n’est plus salutaire que le retour
Au cœur de ce merveilleux conte
Où l’ésprit le plus raffiné
Epris de recherche malgré le péril
Se perd pour se trouver
Et se détruit pour éxister
Encore et encore
Là où le vrai et l’imaginé
Ne font plus qu’un
Celà n’est pas facile d’accès
Il faut un effort pour comprendre ces mots
Pour les dire
Les vivre
Et les oublier :
Je suis venu
j’ai vu
Et j’ai vécu.
-
je suis venu,j’ai vu et j’ai vécu
...
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- je suis venu,j’ai vu et j’ai vécu
la vie n’est elle qu’un conte
"Le sot qui voit du non-vide,
Voit encore ensuite du vide.
Ne pas avoir de vues positives ou négatives,
C’est là vraiment le nirvâna."
NAGARJUNA