Je vous vole
Je vous vole, fut-il que cela ne vous désole
Braves amis demain je vous rendrai votre trésor
Merci pour vos histoires sublimes, riches lucioles
Transcendant l’amour lumineux dans tous ses ors
Je suis pris au piége de l’insolent, ne jugez pas !
Je plaide coupable de tous mes honteuses défaites
Vous rendant la clef magique de l’énigme du potentat
Elle est simple, belle comme un beau vol de poète
Le remède de la vengeance je le connais, il est pur
Quand votre rapace fend l’air d’une strophe géniale
De vers, de vers que je ferai chaque jour pour sûr
Pou vous rendre bonnes gens, votre fortune sentimentale
En perles d’or sertis de mots ciselés et précieux
Qui conteront le temps aisé des vies remarquables
De phrases claires, corolles de chants harmonieux
Quand l’amour pur fleurit sur vos corps admirables
Ce temps me dites vous, celui inquiet qui autorise poli
Sans répit, de penser à l’instant de tous les instants
Il sera fin de votre peine, au bout du chemin de notre vie
Quand mon esprit oubliera à jamais de compter le temps
N’ayez crainte bonnes gens, je ne ferai pas ripaille
Seul de vos souvenirs radieux je m’en gaverai pauvre
Je vous inviterai chaque jour à la table du festin des entrailles
Celle de la belle amitié qui nous unis les uns aux autres.
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