Le ciel était empli d’un bleu tranquillisant
Où moutonnaient encore quelques nuages blancs
Je respirais sa voûte et ses vicissitudes
Eloignant mon esprit des tristes habitudes
Le rêve est alors bleu profond et généreux
Troublant parfois les fonds où résident les Dieux
C’est la part de bonheur que réclament les ombres
Lorsqu’elles prennent à l’azur ce qu’il y à de sombre
C’est le jour puis la nuit où les étoiles dansent
C’est sous ce ciel propice à mille confidences
Que fragile planète où mes pieds sont posés
Je ne suis qu’éphémère et ne fais que passer