Le carillon alexandrins
L’amitié
Si l’amitié prétend régner en souveraine
Je dis qu’elle se leurre ;mes espoirs sont latents
J’ai abdiqué mon rêve et révoqué ma peine
Me sachant délaissée injustice du temps
Certes je suis coupable au dire des pédants
J’ai négligé souvent l’aumône d’un sourire
Mon âme réfléchit et redoute le pire
La honte ,la vanité sont de mauvais penchants
L’horloge me rassure et flèche son délire
J’essaye de changer je parle à mes voisins
Enfin je m’apprivoise en chassant le satire
Ma tristesse s’enfuit je charme les matins
L’amitié sera reine adulée et chérie
Dans mon cœur confiant, sans nulle tricherie
J’écrirai un poème où fleuriront mes vers
Je chanterai les fleurs, sur ma lyre secrète
Je serai LA poète et ma rime parfaite
Charmera les esprits durant les soirs d’hivers
Suis-je dans l’euphorie ?oui le rêve me tente
La muse sans répit sans raison apparente
Me taquine m’inspire et me cite mes pairs.
Raymonde verney