Nous direz-vous céans pourquoi vos écritoires
N’enfantent que sonnets, parfois de mirliton,
Pouffait un mirliflore en parlant sur un ton
Dont use cette gent à des fins vexatoires ?
Passe encor sur le tard de coucher ses mémoires
Mais vos alexandrins frisent la déraison
Tant Malherbe et Ronsard ne sont plus de saison
Tout comme vos écrits et poussiéreux grimoires.
Je pourrais, il est vrai, rétorquai-je au braillard,
Etre au diapason de l’humble scribouillard
Mais je n’en ferai rien par goût et courtoisie
Envers un vieil ami dont voici le billet…
Qu’importe la nature ou teneur du feuillet,
La beauté du savoir est dans la poésie !
Janvier 2011