Propulser le monde
A la source des jours
Et apaiser la pluie
Pour guérir les plaies
Renverser les tours
A l’objet de la nuit
Et cueillir l’ivoire
Pour un sourire
Je recueille à nouveau
Le message d’hier
Et ne pleure plus
Que de paresse naguère
Au ciel
Où les images pensent
Le bleu regarde à foison
Et le verbe discret jaillit