Je ne saurais jamais et c’est ça qui fait mal
Les doutes subsisteront jusqu’à la nuit des temps
La fin s’est imposée de façon trop brutale
Personne pour prévenir du terrible ouragan
Qui a tout dévasté au cours de son passage
Sans même faire aucun tri de tous les sentiments
Se livrant simplement au cruel démontage
De tout ce qui s’était construit auparavant
Et comment le cyclone, qui précède l’ouragan,
De moindre intensité, mais quand même gratiné
A-t-il pu échapper à mes pressentiments
Et parvenir ainsi jusqu’à maturité ?
Et les quelques tempêtes qui l’avaient annoncé
N’étaient-elles point des marques que j’aurais dû saisir
Je m’en veux aujourd’hui d’avoir laissé passer
Ces signes avant-coureurs qui devançaient le pire
Je ne saurais jamais et c’est vraiment dommage
Ce que demain serait si l’on avait senti
Qu’il fallait mieux c’est sûr laisser passer l’orage
Mais je suis trop inculte en météorologie