Le vent hurlait, car fort était sa hargne
Le soleil ambrait le reflet de la montagne
L’enfant peinait et sa cape rouge incitait
Les folles herbes à mitiger leur ardeur
La cape rouge grimpait, ses sens l’étreignaient
Une terreur faillait et sauvait ses angoisses
Il la suivait, la pistait lui lancinait son instinct
Un buisson frémit sous l’aubade d’une sauterelle
Le chemin dansait sa sueur, haletait ses peurs
Un arbre projeta une ombre sourde, grise
La cape rouge dépêcha ses hurlements
L’homme glissa, sa main s’éprit du vide
La cape rouge courait complice de sa terreur
Elle atteignit un champ qui compilait les foins
Un cri bêcha ses paroles cahotantes
Des fourches aiguisèrent la fuite du pervers dément
Raymonde verney