La mort se nomme telle chance
Au coffre de ma vie, niche un trèfle à quatre feuilles
Dans le pré de ma chance, à mon bien-fondé je l’accueille
Il sera à mon près le grand protecteur de mes écueils
Il partage judicieux mon doute quand je tire le billet
Au fond de ma solitaire gabardine, dans le soir oublié
Il devra bousculer, harceler chaque jour ma pensée
Il sera l’intransigeant compagnon de mes visites assidues
À ceux auprès desquels je souhaite une réponse attendue
Pour donner appliqué, bon sens à ce soucieux avenir suspendu
Donnera de moi l’image favorite aux yeux de cet être chéri
Sur son bel amour impatient dépose moi à ta sure garantie
Qu’elle sache consumer tous les ors de mon intime ragaillardi
À l’heure de ma vérité, laisse-moi vaincre le concours
Souffle-moi sage les mots de ma survie, viens à mon autour
Que je garde la fierté du souvenir d’un bon parcours
O ma gaillarde chance ! Dans ton délire ne me soit infidèle
Je te confie mes secrets : mes vertus, mes valeurs usuelles
Pour annihiler ta crainte qu’un jour je ne te sois âme rebelle.
J’irai alors dans le lit de celle qui attend mais ne peut être
Ta dernière compagne, dis moi ! Cela peut t’il s’admettre
La mort se nomme telle chance, non ! Je te laisse, va ma chance
Un autre jour sera ce quand, je perdrai trèfle en conséquence
Quand ma prompt raison, aura à me tendre jour d’imprudence
?