Nuit déguisée en étoiles lascives, sablée
D’une lumière orangée radiation extrapolée
Le paysage nocturne tournoie insaisissable
Se rencontrent des nuages se congratulant
Un Sylphe erre et s’époumone, il vocifère
Les nuées ne l’écoutent point elles orchestrent
Les danses fluides cavalières des temps
Débute un ballet qui noie les préambules
Ballerines mutines, les ombres réitèrent
Elles valsent et confondent les airs
Médusées par leur fronde cavalière
Les danseurs se multiplient hâtivement
Ballet aux rites éperdus dansé dans des abîmes
Orchestré par une lune à la baguette somnolente
La nuit se défait de son âge, ses rides se masquent
Les valseurs courtois saluent la métamorphose
Raymonde verney