Près de Santibañez deux étrangers perdusFatigués et inquiets cherchent dans les collinesLa trace d’un chemin un instant confonduAvec un clair layon couvert de santolines.Une très vieille femme apparaît près d’un chêne.Bras chargés de plantes aux arômes subtils,Elle avance prudente s’appuyant avec peineSur sa canne tordue qui tremble malhabile.D’un geste de la main elle met les deux marcheursSur la bonne route, avant de s’éloignerDans un flot délicat de parfums enchanteurs,Dont le sentier reste longuement impreigné.Sorcière ou fée ? S’interrogent les pèlerinsEn retrouvant songeurs les flèches qui jalonnentDe leurs vives couleurs le chemin souverain.Mais la question s’envole avec les feuilles d’automne....Une dame étrange sourit près de son arbre.Depuis plus de mille ans, guidant les voyageursDans le champs d’étoiles où elle abracadabreElle aide les humains seuls sur la voie majeure.
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35 ème jour