Le soir vint me porter une missiveFébrile, je lus l’en-tête du bal des envieuxOn me conviait à une nuit folle aux rites sourcilleuxSur une note d’oubli dans l’ombre je me glisseEblouie par une lumière distillée en apnéeDes regards verts me toisèrent, ébauche de mauxJe fus saluée,jalousée, sur un escabeau oubliéeLes heures serinées à l’horloge emphatiqueMe virent valser au son d’un tangoOn s’esclaffa, je récidivai opiniâtre et désoeuvréePitié ou confusion on m’invita sur un air désabuséNous fîmes cohésion,l’orchestre sidéré se mit au trotLe bal des envieux marqua ma destinéeLe monde s’éprit de moi ,épique marivaudageUn carton égaré, mon esprit hantant les paragesL’erreur fut occultée et tous les ans habilement rééditée
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