On attendait Grouchy quand des fonds embrumés
Blücher et ses Prussiens, au soir de la bataille,
Dans un ultime assaut défièrent la mitraille
Des derniers bataillons de grognards décimés.
Napoléon, front bas face aux rangs clairsemés
De ses vieux grenadiers, fit engager la Garde
Pour soulager ceux-là que l’horrible Camarde
Fauchait comme blés mûrs dans les prés enfumés.
Cuivres sonnant la charge, ignorant la défaite,
On vit monter en ligne, un général en tête,
Hussards et cavaliers voués à malemort.
Héroïque en mêlée, avant qu’il ne s’y perde,
Quand sommé de se rendre au redoutable Lord
Cambronne à Wellington lança son fameux « Merde » !
Septembre 2012