Dans un temps incertain et fané un palmier
Prenait certaines libertés il advint qu’il décidât
Enfin ! de délaisser le MAROC à tout jamais
Il prit son baluchon et discrètement s’en alla
Le palmier devint le pèlerin des nuits
Il s’engouffrait dans le silence profond
Des succubes, des âmes percluses d’ennui
S’agrippaient à lui, alors il se confond
A la noirceur de l’univers ,invisible entité
Il avançait vers son but la FRANCE, PARIS
Il prit asile dans une rue pavée, réverbérée
L’obscurité stagnante scellait son issue
Il attendit le jour qui l’encensa et le divinisa
La foule se pressait afin d’ouïr l’oracle
Le palmier prédisait les destinées, il s’ennuya
Tant et tant qu’il s’en retourna vers sa solitude
raymonde verney