Ne voyez pas, madame, à travers ma faconde
L’innommable dessein d’un vieil homme aux abois
Se plaisant à jouer d’une plume féconde
Afin de se soustraire à vos règles et lois.
Si je me bats la coulpe à la face du monde
Pour vous avoir tenu quelques propos matois,
Et berné le Trésor d’une manière immonde,
Si lourd est mon écot que j’en reste pantois !
Mesurant mieux combien était inopportune
L’incivique impudeur d’occulter ma fortune,
J’implore votre grâce et mon acquittement
Bien qu’atteignant un âge où la pire souffrance
Est de voir s’estomper quelque redressement...
Quand ce n’est à l’impôt qu’il est fait référence !
Janvier 2016