Ouvre l’oeil de ton cœur,
Afin de voir l’âme de toute chose,
Efforce toi à percevoir la substance,
Derriere l’apparence,
Si tu fends une goutte d’eau,
Il en émèrge cent océans,
Si tu brises le noyau d’un atome,
Tu y trouveras mille soleils,
Si tu éxamines chaque grain de poussière,
Mille ADAM peuvent y être cachés,
Pourquoi restes tu tapie dans une fissure,
Du mur de tes lamentations,
Telle une fourmi qui ne connait du monde qui l’entoure,
Que ce sillon dans le mur,
Tu regardes le corps d’une femme,
Et tu es ébloui,fasciné,
Si l’âme désèrtait soudain ce corps,
Sa beauté,son charme et son éclat,
Ne demeurent plus en lui,
Il se déssèche et devient poussière,
L’évidence est que :
Toute la beauté se manifestait par le corps,
Alors qu’elle appartenait à l’âme,
Quel est celui dans mon oreille,
Qui écoute ma voix ?
Quel est celui qui prononce les paroles par ma bouche ?
Qui dans mes yeux emprunte mon regard ?
Quelle est donc l’âme dont je suis le vêtement ?
Là est le secret, mon ami,
Pour le connaitre,
Connais toi,toi même.
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